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Vivre parmi les loups …

Vous connaissez probablement Mowgli, le jeune garçon du livre de la jungle. Il y a aussi dans la littérature des histoires d’enfants élevés par des loups. Difficile de savoir quelle est la réalité de ces histoires. Mais, il semble qu’au moins 2 personnes aient relevé le défi de vivre parmi une meute de loups.

Yasson Badridze, éthologue géorgien, qui a relevé ce défi au temps de l’union soviétique dans les années 70. L’union soviétique était un territoire immense et la proximité avec le Nature très grande pour beaucoup d’habitants. C’était même une nécessité pour s’alimenter.

Plus connu, puisqu’il a fait l’objet de documentaires et qu’il a écrit un livre, Shaun Ellis, ex-militaire anglais, qui a vécu 2 ans avec les loups en Amérique du Nord.

Il est maintenant un expert reconnu et possède un parc où vivent des loups. Il est leur propriétaire mais pour les loups, il est très bas dans l’échelle hiérarchique. Pour s’intégrer, il a appris à s’exprimer comme eux, mais, aussi, plus dur pour la plupart d’entre nous, il a appris à se nourrir comme eux.

Vivre avec les loups …

Est-ce que ces expériences nous aident à comprendre les mœurs des loups ? Probablement. Est-ce qu’elles nous aident à coexister avec les loups ? Difficile à dire tant les polémiques sont vives entre “pros” et “anti”. Il faut dire que l’homme et le loup ont un long historique de coexistence plus ou moins pacifique.

Il est d’ailleurs aussi absurde de dire que le loup est inoffensif que de dire qu’il est un tueur sanguinaire. En fait, il est un prédateur carnivore qui, comme nous, fait tout pour préserver ses intérêts. Il n’hésitera donc pas à s’attaquer à tout obstacle à sa survie. Il est en fait un concurrent pour l’homme. La déprise agricole a grandement favorisé sont retour en France car libérant des territoires intéressants pour lui.

Alors ? On fait quoi ?

Peut-être se rappeler déjà que compte tenu de l’historique les peurs sont encore grandes et ne pas traiter d’idiots (ou pire!) les personnes qui n’en veulent pas. Ensuite, réaliser que la présence de grands prédateurs a de l’intérêt pour la Nature. Enfin, s’inspirer de modèles où la coexistence fonctionne (Nord Canada par exemple) en gardant bien en tête que les densités de population et de proies potentielles ne sont pas du tout les mêmes. Toutefois, des mesures d’éducation et de protection connues pour être efficaces méritent être essayées. Si un animal n’a aucun intérêt à fréquenter l’homme, il ne le fréquentera pas !

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