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Rappelons le, un ours ne chassera pas un homme pour le manger. Toutefois, l’ours est un omnivore et est un opportuniste. Si un bon repas, suivant ses propres critères, lui tombe sous la patte, il ne va pas le négliger et nous ferions la même chose !
C’est ce qu’il se passe quand il croque une brebis ou s’intéresse à nos déchets.
Je pense que ce n’est une découverte pour personne que nous, humains, produisons des montagnes de déchets dont une proportion non négligeable de déchets comestibles. Voilà donc une grande tentation pour les animaux sauvages.
Si les ours apprennent que nos poubelles sont intéressantes et accessibles, ils fréquentent les zones où sont les poubelles. Ils se rapprochent donc des hommes et les risques d’incident augmentent. Personne n’aime être interrompu pendant son repas 🙂
C’est pourquoi le Canada utilise de poubelles dites “anti-ours”. En voici une présentée par Sylvain et Karine en voix off.

Jusqu’à présent, le vidage de ces poubelles était un mystère (je suis ingénieur de formation, j’aime bien comprendre comment ça marche). En effet, ces poubelles sont énormes, lourdes et scellées dans le béton.

Cependant, près du glacier Athabasca, nous avons surpris un éboueur au travail. En fait, ces poubelles sont équipées d’un système hydraulique dont les commandes et l’alimentation viennent du camion. Efficace et surprenant pour nous français de France. Voyez-plutôt:
Nouvelle démonstration d’une gestion intelligente de la coexistence entre humains et faune sauvage au Canada. Bien sûr, tout n’est parfait, mais c’est quand même un axe intéressant de réflexion.
A bientôt.
Eric