Quand il s’agit de faire passer un message. On se demande toujours quelle est la meilleure manière. En effet, les faits ne sont pas toujours suffisants pour vraiment entrer dans l’esprit des participants à un atelier ou des spectateurs d’une expositions.
Il faut souvent chercher à inspirer plus qu’à dire soi-même. Il faut que chacun déduise les conclusions. Ainsi, on peut faire ressentir la taille d’un grizzly en présentant une silhouette grandeur nature. Mais, quand il s’agit de faire sentir la taille de l’univers et finalement la petitesse de notre planète et son isolement ? Faut-il citer les distances en milliards de kilomètres ? Cela ne représente pas grand chose. Les nombres sont au-delà de notre expérience quotidienne.
Terre par Voyager 1
L’astronome Carl Sagan a eu une idée de génie quand, en 1990, il a demandé et obtenu de la NASA que Voyager 1 se retourne et prenne des photos des planètes du système solaire dont la Terre. Cette photo de notre planète, qui nous semble si grande à notre échelle, n’est qu’un point bleu pâle sur l’image. Et ce point bleu pâle apparaît bien isolé. Si votre écran est sale, i lest probable que le point bleu se confonde avec une poussière. Aller je vous aide, nous sommes au milieu de la bande claire à droite.
Cette image n’en dit-elle pas plus long que des pages entières de chiffres ? Une parfaite application de l’art de l’interprétation.
Comment ne pas conclure qu’il est de notre intérêt vital de préserver notre « petit point bleu ». Où irions nous ?
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