Ruée vers l’or – Klondike

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Cette présentation n’est qu’un extrait des panneaux d’information présentés lors de nos expositions et de nos diaporamas…

Si vous êtes intéressés par cette exposition, n’hésitez pas à nous contacter!

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Archives du Yukon, Klondike News, 1er avril 1898

La découverte!

À l’été de 1896, le Yukon n’était encore qu’un district des Territoires du Nord-Ouest, gouverné depuis Regina et dont les frontières faisaient l’objet d’un litige avec les États-Unis. Quelques postes de traite de taille modeste étaient disséminés le long du fleuve Yukon et quelques prospecteur s’étaient établis à Forty Mile, sur la rivière Yukon.
À l’été de 1896, particulièrement chaud et sec, on avait dû écourter encore davantage la saison de navigation à cause de la baisse du niveau d’eau. Toutes les parcelles présentant un certain potentiel à Forty Mile avaient déjà été jalonnées, et l’avenir n’était guère prometteur en ce qui concernait l’extraction d’or. Cependant, à quelque 80 kilomètres en amont, se trouvait un petit ruisseau dont le nom allait bientôt être sur toutes les lèvres.
À la mi-août 1896, un prospecteur américain du nom de George Carmack, sa femme Kate (Shaaw Tláa), le frère de cette dernière, Skookum Jim (Keish), et leur neveu Dawson Charlie (Káa Goox) traversaient la région au sud de la rivière Klondike. Alors qu’ils se reposaient le long d’un petit ruisseau que les mineurs appelaient le ruisseau Rabbit, l’un d’eux remarqua quelque chose de métallique qui scintillait dans l’eau. C’était de l’or.
Très vite, ce ruisseau sera rebaptisé Bonanza.

 

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R.C. Kirk, 1898, Twelve Months in Klondike Photo: Archives du Yukon, fonds Anton Vogee, nº 114

La Ruée vers l’or de 100 000 prospecteurs

Malgré les difficultés d’acheminement (par bâteau pour les plus chanceux, à pied dans la neige pour les autres), près de 100 000 personnes auront tenté leur chance en moins de deux ans!
Quiconque voulait entrer au Yukon devait selon le règlement avoir avec soi une « tonne de marchandises » — soit environ 1 000 livres de provisions (la quantité jugée suffisante pour assurer sa subsistance pendant un an, calculée à raison de 3 livres par jour pendant 365 jours), plus 1 000 livres d’équipement. Cette marchandise était transportée par étape, chaque chargement devant être mis dans des caches avant qu’on reparte en chercher un autre.

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Photo: Archives du Yukon, fonds Robert P. Mc Lennan, n°6487

La fondation de Dawson City

Au 20 novembre 1896, 338 concessions avaient déjà été enregistrées au Klondike.
En juillet 1896, Dawson City n’existait même pas; un an plus tard, la ville abritait une population de 5000 habitants, et l’année d’après, 30 000.
Les billets de banque étaient rares à Dawson. La principale monnaie était la poudre d’or — qui valait environ 16 $ l’once. Quantité d’autres choses étaient tout aussi rares. Ainsi, il était presque impossible de trouver un endroit où vivre, même si on était prêt à payer le gros prix.

 

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Les prospecteurs utilisaient des porteurs indigènes pour transporter leur tonne de provisions. Archives du Yukon, fonds Eric Hegg, nº 2561

L’impact sur les Amérindiens

La première Nation des Tr’ondëk Gwech’in vivait au rythme des saisons, se déplaçant sur son territoire pour suivre la migration des caribous et des saumons…
En 1874, une petite agglomération de trappeurs puis de mineurs se crée à proximité du futur Dawson City ; Forty Mile. Cette cohabitation et les échanges commerciaux bouleversent déjà les habitudes de la tribu : contre les habits chauds en fourrure et le cuivre, ils obtenaient des bouilloires, des perles de verre, du tabac, du thé… et malheureusement, aussi, de l’alcool…

Les photos d’archives sont fournies par le Service d’Archives du Ministère du Tourisme et de la Culture du Territoire du Yukon.