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Festival d’aurores boréales sur le Yukon et sur Dawson City (voir photo).

Un spectacle fabuleux, si vous avez l’occasion d’aller en voir pour de vrai, allez-y !!!  Bien sûr comme les aurores boréales sont liées à la proximité du pôle, il est aussi possible d’aller en Scandinavie, ou en Russie. Contrairement à ce qu’on pense, il n’est pas nécessaire de trop se rapprocher du pôle. Être au niveau du cercle polaire (66°33′) est très suffisant. Il faut voir ces rideaux de lumière apparaître, bouger, onduler.

Pour les plus aventureux, le phénomène est tout autant présent au Sud, on parle alors d’aurores australes.

Les aurores boréales, comment ça marche ?

C’est simple (sur le principe), le soleil nous envoi, en plus de la lumière, des particules. Ces particules chargées électriquement suivent les lignes du champ magnétique terrestre jusqu’à ce qu’elles rencontrent l’atmosphère. Lors du choc avec les particules solaires (on dit « vent solaire »), les atomes de l’air émettent de la lumière. On voit donc que si le soleil est peu actif, pas la peine de courir après les aurores boréales. Ainsi, il est possible de prévoir une sorte de « météo » des aurores. Certains sites internet proposent d’ailleurs ces prévisions. Il faut aussi vérifier la météo terrestre, car s’il y a des nuages, évidemment, aucune chance de voir quoi que ce soit.

Comment photographier les aurores boréales ?

D’abord bien préparer en amont, choisir un lieu, une période favorable. Après il faudra croiser les doigts pour la météo, un nuage malicieux pouvant toujours se présenter à la dernière minute.

Ensuite, se couvrir ! En hiver dans le Nord, c’est bête à dire mais il fait froid ! Ne jamais blaguer avec le froid, un orteil gelé, ça n’arrive pas qu’aux autres.

Pour le matériel, un appareil photo dont on peut régler le temps de pose, un trépied et, essentiel, plusieurs batteries. Dans mon cas, par -40°C mes batteries tiennent 15 minutes maximum.

Enfin, si vous partez seul, toujours avertir quelqu’un de vos plan à proximité de votre lieu d’observation. Mourir de froid n’est pas qu’une expression sous ces latitudes. En plus des vêtements, il peut d’ailleurs être avantageux de prévoir des « chaufferettes » glissées dans les gants et les chaussures. N’oubliez pas aussi qu’à ces températures, il ne faut pas toucher le métal à main nues sous peine de brûlures.

Avec tout cela, vous êtes parti pour de grands moments d’émerveillement sans risque.

A bientôt.

Eric