Le réseau trophique et la chaîne alimentaire
Le réseau trophique peut être défini de façon simple comme l’ensemble des chaînes alimentaires dans un biotope donné. Une chaîne alimentaire est une relation entre êtres vivants où chacun mange le précédent.
A la base, on trouve les végétaux, uniquement dépendants de l’énergie solaire pour leur développement. Ensuite, les herbivores (consommateurs primaires) consomment les végétaux. Les consommateurs secondaires sont les prédateurs des herbivores. Enfin, les consommateurs tertiaires, les superprédateurs mangent les consommateurs secondaires.
Le superprédateur a pour caractéristique de ne pas avoir de prédateur une fois arrivé à l’âge adulte. C’est ainsi le cas, par exemple, du loup, de l’ours, du hibou Grand-Duc et de l’Homme …

On peut représenter une chaîne alimentaire par une pyramide comme sur la photo (il n’y a pas de superprédateur dans ce cas). Vous constatez que si un étage est supprimé, le haut de la pyramide s’écroule.

Autre élément important de la chaîne alimentaire: La concentration des polluants et substances nocives.
Admettons qu’un polluant soit présent dans l’herbe. Il est consommé par les criquets (1ere concentration), puis les criquets sont consommés par la chouette (2ième concentration). C’est ainsi qu’on arrive à des doses nocives dans l’organisme animal même si la dose répandue est supposée mineure. Il en va de même de tout produit dangereux pour la vie.
On imagine ce que cela peut donner quand l’Homme se trouve en bout de chaîne alimentaire. Nous finissons par consommer nos produits toxiques.



Le super prédateur, c’est qui ?
Le super prédateur est au sommet de la chaîne alimentaire. Il subit tout ce qui se passe aux niveaux inférieurs, pollutions, produits toxiques, espèces qui disparaissent. On peut conclure que la présence d’un super prédateur est le gage d’un environnement favorable.
A l’inverse, le super prédateur stabilise les espèces des niveaux précédents. Une régulation efficace dans la mesure où le super prédateur a un taux de reproduction faible. Comme c’est généralement le cas, cela en fait des espèces sensibles à des évènements brutaux (catastrophe naturelle ou intervention humaine).
Chacun a donc son rôle a jouer et perturber cet enchaînement peut avoir des conséquences désastreuses. Heureusement, ce système bénéficie d’une certaine résilience. En effet, si une espèce n’est plus dans la chaîne, elle peut être remplacée par une autre. Ainsi, dans l’ouest du Canada par exemple, on a découvert des loups qui pêchaient du poisson !
L’économie circulaire, une création de la nature !
Un élément souvent oublié dans la présentation des chaînes alimentaires: le recyclage !
En effet, les prédateurs ou super prédateurs vont finir fatalement par mourir un jour ou l’autre. C’est là qu’entre en jeu les « recycleurs », charognards divers, insectes et autres petits animaux qui se nourrissent des « déchets » de la nature. En dernier ressort, les décomposeurs produiront des éléments utilisables par les plantes et la boucle sera bouclée.
Vous souhaitez plus d’information ? Nous pouvons aussi réaliser une intervention d’éducation à l’environnement à votre demande. Contactez-nous !