Spread the love

On désigne par Premières Nations les peuples autochtones présents avant l’arrivée des Européens au Canada.
Au Yukon, il y a 14 premières nations.

totem On suppose qu’initialement ils ont pu venir d’Asie il y a 20000 ans environ par le détroit de Béring et s’installer sur place car la région offrait suffisamment de gibier.
Si chaque peuple va développer des spécificités en fonction du climat et des ressources disponibles, elles se caractérisent toutes par une vie au rythme de la nature, avec une pratique nomade destinée à suivre les migrations animales.
Les premiers contacts auront lieu vers 1700 avec des explorateurs russes. Les marchands de fourrures ne viendront qu’ensuite.

 

Lors de la Ruée vers l’or, les Tr’ondëk Hwëch’in ont été particulièrement exposés à des changements rapides et brutaux!

Chaque première nation a son langage :

  • Gwich’in (Old Crow)
  • Han (Dawson City) tambour
  • Tutchone du Nord (Mayo, Carmacks, Pelly Crossing)
  • Tutchone du Sud (Whitehorse, Haines Junction, Burwash Landing et Destruction Bay)
  • Kaska (Ross River, Watson Lake),
  • Tagish (Tagish),
  • Tlingit (Carcross, Teslin)
  • Haut Tanana (Beaver Creek)

Chaque nation dispose d’un conseil et depuis quelques années, le gouvernement canadien a donné droit à leurs revendications territoriales, ils disposent maintenant en propre de vastes territoires.
Les centres culturels et patrimoniaux autochtones (Interpretive Center en anglais) sont des lieux tout indiqués où en apprendre davantage sur la culture des Premières nations du Yukon, notamment le Centre culturel Danoja Zho à Dawson, la Maison de Big Jonathan à Pelly Crossing, le Centre patrimonial des Tlingit à Teslin, le Centre d’interprétation Tagé Cho Hudän à Carmacks, et le Centre Da Ku à Haines Junction.

Evidemment, chacune mets aussi en avant ses productions artistiques et artisanales. Ainsi, le site travelyukon.com nous dit :
« Les œuvres des artistes et artisans autochtones sont prisées pour leur exécution délicate et l’heureux mariage entre le monde naturel et le monde spirituel dont elles témoignent. Nombre d’artisans réputés du Yukon produisent des pièces qui, bien que faisant appel aux techniques artisanales traditionnelles du tricot, de la courtepointe, du tissage, de la sculpture et du perlage, sont de véritables œuvres d’art. Musique, danse et chant sont souvent mis à contribution pour étayer les contes, pièces de théâtre et poèmes qui enrichissent la tradition orale des Premières nations. On trouve quantité de galeries et boutiques du territoire mettant à l’honneur le travail des artistes autochtones, dont des mocassins et des mukluks ornés de broderie perlée et des sculptures, masques et bijoux d’allure exotique taillés dans l’andouiller, le bois, les os, les cornes et même l’ivoire de mastodontes.  « 

Exemple de la première nation des Tr’ondëk Hwëch’in
Les Tr’ondëk Hwëch’in vivent dans une région du Yukon qui inclut le site de Dawson city. Bien qu’en contact depuis longtemps avec les trappeurs, les russes en provenance d’Alaska, mais aussi les hommes de la compagnie de la baie d’Hudson, leur mode de vie sera complètement bouleversé lors du début de la ruée vers l’or où des milliers de personnes vont venir s’installer à Dawson et autour. La population de Dawson partira de quasiment 0 pour atteindre 40000 habitants. Gran fork sortira de terre pour atteindre 10000 habitants.
Leur chef de l’époque, Isaac, aura la sagesse de pousser son peuple a quitter le site de Dawson et à s’installer non loin sur le site de Moosehide. Cela a certainement aidé à maintenir la communauté vivante. Depuis les années 50, la population de Moosehide a décliné et les Tr’ondëk Hwëch’in reviennent s’installer à Dawson city. Toutefois, Moosehide reste un endroit important. Il faut d’ailleurs demander une autorisation avant de se rendre sur ce site.

Bien que respectueux de la nature et des traditions, les Tr’ondëk Hwëch’in sont présents sur internet avec le site www.trondek.ca, qui permet d’entrer en contact avec la communauté.