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Suivre les animaux, une histoire de balises

Lors de l’écoute d’une émission de France Culture, j’ai appris pas mal de choses sur le suivi des animaux sauvages. Les progrès de l’électronique sont tels qu’il est courant d’employer diverses balises fixées sur les animaux eux-même, en complément de la traditionnelle bague d’identification.

Les balises peuvent être des balises Argos, intéressantes car c’est le satellite qui calcule la position de la balise directement, mais moins précises que les balises GPS. Elles peuvent être aussi des balises qui se localisent grâce aux signaux GPS. Dans ce cas c’est la balise qui enregistre sa position et doit la transmettre ensuite. Le résultat est cependant plus précis. Le choix se fait en fonction des besoins, de la taille des animaux, et bien sûr du budget disponible.

Pourquoi suivre les animaux sauvages ?

Alors bien sûr il ne s’agit pas de les suivre pour le plaisir. Il s’agit de comprendre leur déplacement pour éviter les conflits humains – animaux. Il peut s’agir d’installation à adapter voire à déplacer. Dans le cas d’espèces rares, cela peut aider à aménager l’espace pour que ces animaux soient tout à fait à l’aise pour la reproduction. Dans tous les cas, c’est un formidable outil de compréhension.

Dans une station balnéaire anglaise, l’utilisation de simples bagues a permis de comprendre que les goélands n’étaient pas tous près à agresser les touristes pour voler de la nourriture. Il ne s’agissait que de quelques individus particulièrement audacieux.

Dans tous les cas, pas d’inquiétude, les dispositifs sont adaptés et ne portent pas préjudices aux individus qui en sont équipés.

Les résultats de suivis sont-ils accessibles ?

C’est variable et les intervenants recommandent de ne pas dévoiler les résultats pour ne pas aider les braconniers. Ainsi donc, la Nature, dont nous faisons partie intégrante est étudiée (pour la protéger) par des gens qui se retrouvent à masquer leurs résultats. Si la motivation peut s’entendre sur le court terme, la conclusion devrait être que l’éducation est la vraie solution. Il faut que chacun soit capable de comprendre les enjeux, les impacts de ses actions, le rôle de chacun dans les chaînes alimentaires.

Le problème: L’éducation à l’environnement

Malheureusement, les actions de sensibilisation restent des parents pauvres des actions de protection de la Nature. Elles sont souvent réalisées bénévolement, par des personnes, certes passionnées, mais qui ont bien d’autres choses à faire, et parfois celles-ci ont appris sur le tas à présenter leur sujet. Or, la prise de parole en public, l’animation/médiation efficace, c’est un vrai métier. C’est pourquoi chez Art et Culture du Monde nous nous efforçons, de manière professionnelle, d’effectuer des actions de médiations. Nous travaillons sur les sujets que nous connaissons et mobilisons toutes les ressources possibles. Nous renvoyons ensuite les gens qui veulent aller plus loin, ou agir directement vers des organisations plus pertinentes que nous.

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